Tuesday, 15 February 2011

Multiculturalism vs Monoculturalism



The School of Athens by Raphael includes the philosopher/scientist Averroës from Andalusia. 
 I was surprised when our friend Ramon announced at the end of the debate (5 Feb 2011) that the answer to his question is « No, multiculturalism will not work in our society. » Surely, he should have noticed that our café-philo itself is a microcosm of a multicultural society where people from different corners of the planet come and join the debate every Saturday forming a friendly social network in a convivial atmosphere. What’s more surprising is that Ramon, as a Spaniard, seemed to have forgotten the colourful past of his native country where multiculturalism was a unique feature unknown elsewhere in Medieval Europe.

Forest of columns of Patio de los Leones, Alhambra, Granada

The Islamic Spain from the 8th century to the 15th century is a quintessence of a culturally rich, diverse, and thriving civilization, and a melting pot of ethnic allegiances. The arrival of Muslims in Iberia in 711 CE created an enlightened culture in which three Abrahamic traditions -- Judaism, Christianity, and Islam -- co-existed, interacted, and flourished. By 732, the Islamic Empire united most of the peninsula, calling it Al-Andalus. During this time, Al-Andalus witnessed the emergence of major figures, the birth of vital cities, the rise and demise of ruling dynasties, decisive battles, and an important role for women.

Cordoba

Jews and Christians worshipped freely without fear of persecution. The native Christian population governed according to the Germanic customs of the Visigoths. Meanwhile, small Jewish communities inhabited such key cities as Toledo and Córdoba.


Spiritual beauty of Alhambra

The Arabs were fewer in number but after the establishment of the Umayyad Caliphate of Cordoba, new Muslim immigrants including bureaucrats, scholars, merchants, and artists from Egypt, Syria, Persia, and other eastern lands made their way to Al-Andalus to seek their fortunes in a distant land that had quickly acquired a reputation for beauty and abundance. As they began adapting to settled life, they established trades, raised crops, and interacted with the local populace with increasing frequency. They sought familial alliances and marriage with Hispani-Roman women. 


Conversely, Christians retained their faith but increasingly adopted Arabic language and Muslim customs. They came to be called Mozarabs. Their daughters often bridged the social worlds of the rulers and the ruled.

This coherent multicultural society lasted over four centuries until the Reconquista by the Christian resurgence from the North in late 11th century. Since then, the fertile land of the south was overshadowed by religious repression and persecution known as Papal Inquisition, later as “Spanish Inquisition” ordering Jews and Muslims to convert or leave, throughout the period from the 15th to the 19th century.
The former Mosque in Cordoba (the 3rd largest mosque in the world), known by its Spanish name, Mezquita. After the conquest, the Christians built a cathedral in the middle of this large complex, so it is now two sacred sites in one.

Saturday, 5 February 2011

La redistribution de la richesse est-elle possible?


La richesse va- t-elle du plus riche au plus pauvre ? Les avis des participants à notre Café Philo sont très partagés. D’un côté, certains pensent que la classe aisée contribue à la société en dépensant plus d’argent. Les gens riches jouissent de bienfaits et d’un style de vie somptueux qui font d’eux les premiers consommateurs de produits de luxe. Leur pouvoir d’achat stimule donc l’économie en général, en augmentant les activités commerciales de la société. De plus, la classe qui perçoit de hauts revenus paye normalement plus de taxes. Quelques fois, les riches font également des dons aux associations caritatives. Cette contribution joue un rôle dans la rétribution de la richesse nationale.

De l’autre, les participants nuancent cette théorie. Ils pensent que le système de taxation favorise la classe aisée en discriminant la classe moyenne. En effet, la classe moyenne paie proportionnellement plus de taxes sous le système britannique: alors que le groupe qui touche les salaires les plus bas peuvent bénéficier d’une fourchette de taxation plus basse ou d’une exemption, et que ceux qui touchent les salaires les plus élevés jouissent d’avantages ou de déduction variées, c’est la classe moyenne (incluant les professeurs, ingénieurs, ou encore les employés de bureaux) qui portent le plus gros fardeau des taxes. On a fait remarquer que les politiques gouvernementales concernant les taxes, qu’elles soient de gauche ou de droite, républicaines ou démocrates, conservatrices ou travaillistes, toutes sont en faveur de la classe aisée. Inévitablement, les riches aident seulement les riches. La règle non écrite de tout gouvernement, soit-il socialiste ou capitaliste, est de protéger les intérêts de la classe aisée.

La richesse est-elle nécessairement liée au pouvoir politique? Même si l’argent n’est pas égal au pouvoir, il l’a souvent acheté, particulièrement aux USA où seuls les gens aisés sont élus au gouvernement, même s’ils clament défendre des valeurs socialistes. La plupart des députés américains sont en collaboration avec des lobbyistes pour s’assurer que la législation est favorable aux corporations, et principalement que tous les rôles financiers clés dans le gouvernement sont remplis par des anciens banquiers de Goldman et Sachs et JP Morgan (il en est de même que dans le gouvernement anglais actuel). Une fois au gouvernement ou leur temps dans le gouvernement écoulé, ils semblent avoir trouvé leur mine d’or et continuent à s’enrichir sans honte. De ce côté de l’Atlantique, l’ancien premier ministre britannique Tony Blair est un bon exemple de d’auto proclamation politique socialiste qui a utilisé son pouvoir politique comme passeport pour joindre la haute société.

Les participants les plus optimistes de notre Café Philo pensent que les personnes riches sont élues à la base car elles sont en soi plus éduquées, et qu’elles méritent de diriger le pays. Malheureusement, des expériences passées montrent que si les politiciens travaillistes de gauche détiennent le pouvoir, ils ruinent généralement le pays en poursuivant des politiques casse-cou voire kamikazes qui empirent la situation de tout le monde. Dans certains cas, le système social est même devenu facilement abusé par des individus peu scrupuleux qui trichent et en exploitent les ressources et les recoins.

Il y a-t-il de l’espoir pour la classe moyenne ? La démocratie est supposée offrir un meilleur système où tout le monde, indépendamment des origines sociales, devrait en théorie avoir le droit à des chances égales à celle des autres. La fonction primaire de l’éducation gratuite est de permettre aux pauvres d’élever leur statut et d’améliorer leur situation, idée défendue ardemment par Gustave Le Bon lorsqu’il affirme que « le véritable progrès démocratique n'est pas d'abaisser l'élite au niveau de la foule, mais d'élever la foule vers l'élite ». Avec plus d’opportunités de briser le cercle de la pauvreté, les gens défavorisés peuvent alors devenir des acteurs de la société, et améliorer leurs conditions sociales et leurs comportements. Ce faisant, on espère que le taux de criminalité baisse et que la société soit plus harmonieuse. Mais de récents développements dans le système éducatif britannique ont pour eu conséquence que moins d’étudiants de familles modestes sont capables financièrement de suivre un cursus universitaire. Alors que les coffres du gouvernement ont été vidés par des banquiers indulgents seulement envers eux-mêmes, ce sont les contribuables et les étudiants qui doivent en souffrir. Pourtant, même si « la démocratie est un mauvais système, […] elle est le moins mauvais de tous les systèmes »… (Winston Churchill).

Etre riche dans une société socialiste

Andre writes:

Comment définir une société socialiste ? Je me contenterais de dire : c’est une société démocratique soucieuse d’avoir de moins en moins d’inégalités. La démocratie est importante parce qu’il est nécessaire que les citoyennes et citoyens, en participant aux suffrages, rendent le projet légitime.

Présente ainsi, il est bien évident que chaque pays aurait son propre projet pour amoindrir les inégalités latentes.

Ce qui est commun, cependant c’est le système économique capitaliste qui règne globalement. Un régime qui par définition avantage les possédants et handicape les pauvres. Le modus opérande, c’est la concurrence , entre individus, groupes sociaux, professionnel, ethniques, entreprises, compagnies et nations. Mais cette compétition est inégale : les plus riches gagnent toujours, c’est la règle !

Il est évident que dans ce system inhospitalier a l’équité les progrès sont difficiles. Ce ci est vrai meme dans une démocratie qui possède une petite minorité beaucoup plus riche que la vaste majorité de la population. On pourrait croire que l’électorat s’organiserait au moins pour déposséder ceux qui sont trop riches, il n’y arrive pas ; les riches prennent des ailes et s’envolent vers Monte-Carlo. Il existe un autre groupe d’intouchables, les parasites des finances : les spéculateurs qui exacerbent, avec leur pseudo science, l’offre et la demande des marchés, au dépens le plus souvent des moins riches. Pire encore ; il existe dans le monde un système de solidarité qui permet aux riches soit de trouver refuge pour leurs capitaux soit d’user de ce système comme une arme de chantage pour effrayer les gouvernements. Et plus pire encore, partout les riches sont assez puissant pour ‘acheter’ leur gouvernement.

On a assez d’histoire pour savoir que meme dans des pays riches et les Etats-Unis en sont un exemple, les capitaux tendent a s’accumuler vers les riches et cascadent a peine vers les pauvres. Seul le gouvernement a le pouvoir d’intervenir pour aplanir les inégalités.

En Grande Bretagne, par exemple, pour avancer le projet socialiste, c'est-à-dire réduire le inégalités, un gouvernement travailliste pourrait en premier lieu privilège trois services essentiels pour la vie du citoyen.

L’Education parce que c’est le moyen le plus efficace pour améliorer sa condition économique tout en valorisant son apport a la société. La ressource humaine est la ressource la plus importante pour assurer la prospérité de la Nation.

La Santé : soigner le malade, prévention, offrir aux nouveaux nés et leur mère le meilleur commencement possible. Assurer une fin de vie digne et confortable.

Le Logement : La vaste majorité de la population pour de raisons historiques veut etre propriétaire de leur logement.  Le Logement dans une grande partie de la Grande Bretagne est en crise. Il n’y a pas assez de logements pour la population. En conséquence les prix sont inabordables. Les logements sociaux sont en générale de qualité médiocre et il y a des listes d’attente de plusieurs années. Pour remédier à la crise le gouvernement encouragerait les acheteurs de leur premier logement soit par prêt soit fiscalement. Le Gouvernement s’engagerait a faire construire assez de logements pour répondre aux besoins (pour une population de 5 a 6 millions) s’assurant que les logements sociaux soient d’excellente qualité ainsi leur locataires ne seront plus citoyens de deuxième categorie.

S’il existait en Grande Bretagne un système d’Education excellent pour tous. Un Service de Sante excellent pour tous. Suffisamment de logement de qualité pour tous. Nous commencerions a avoir une société avec moins d’inégalité, certainement plus prospère et pour citer le livre ‘The Spirit Level. Why equality is better for everyone’ (Richard Wilkinson and Kate Pickett). Même les riches seraient plus heureux.

Andre