Tuesday, 22 March 2011

What is beauty ?



On the subject of beauty, one immediately refers to the usual clichés: “Beauty is in the eye of the beholder,” or “Beauty is only skin-deep.” In recent years, beauty has become a hugely lucrative industry. Every day, we are bombarded by adverts selling hair shampoos and anti-aging creams with images of sexagenarian or even octogenarian celebrities who reclaim their lost youth with their perfect skin, glossy hair, and super-trimmed figure. Sitting by swimming pools, long hair bouncing over their shoulder, tanned legs shimmering under scorching sunlight, as if they never aged one day over 25. There is an endless supply of cosmetic beauty products, as well as botox, and plastic surgery for every man or woman, as long as they are willing to go under the knife to be sculptured like a Hollywood star. We should question why our culture defines beauty in terms of Angelina Jolie or Brad Pitt.

Beauty is an illusion if judged at face value. Beauty is transient and ephemeral. What you saw as beautiful yesterday could be unattractive today. According to W C Fields, « Beauty is in the eye of the beerholder ». When intoxicated, your eyes play tricks with images, like the caterpillar changing to the butterfly; like sunsets fading on the horizon; or sand-castles washed away; or ice-sculptures melting.

In a machismo society, beauty can be classed as an asset or a curse for some women. Celebrated sculptor Auguste Rodin once said to American dancer Isadora Duncan, "if we have children, our offspring will have your beauty and my brain" - a remark at once flattering and insulting – does beauty therefore insinuate vacuity? Albeit every woman likes to be praised for her appearance, does she really want to be coined as the “dumb blonde”? Marilyn Monroe’s tragic ending exemplified the nefarious effect of beauty.

Where does the concept of beauty originate? Gabi thinks that human beings developed the ideal of beauty through the survival instinct. Animal attraction is based on natural desire for a healthy partner to produce better offspring. As a result, the perception of beauty started with looking for signs of good health and strong vitality. Undeniably beauty has a strong erotic connotation immersed in the realm of human senses.

If sex appeal means beauty, perhaps porn stars qualify as the most beautiful people? The judgement of beauty is subjective. If all beauty was standardised, the world would be deprived of individuality and personality. There is vulgar beauty as there is classic beauty. Vulgarity equates beauty with basic sex appeal, chintzy garish colours, ostentatious displays of wealth, or anything that has immediate appeal to our five senses. The opposite of vulgarity is the sublime, which has often been mistakenly termed as “high-brow”. In contrast to pornography which aims at arousing sexual desires, Greco-Roman statues of gods and goddesses often represent sublime human forms evocative of spiritual beauty.

“Artist is the creator of beautiful things”, said Oscar Wilde. But not all artists agree with this. In Roger Fry’s opinion, “art is a significant deformity”. Picasso happily admitted that his art is “a lie that makes us realise the truth”. Andy Warhol blatantly claimed that “good art is good business” – in other words, “art” is something that sells for a price. Art in this age is no longer the “creation of beautiful things” as our ancestors believed. Rodin once declared “All those so-called ugly things in nature can become admirable in art.”

What you think is ugly could well be beautiful in the eye of some experts or artists. When you see something visually ugly, it might be intrinsically beautiful. Some beauty can be termed as « horrible beauty », or « grotesque beauty ». If a Christian martyr nailed on a crucifix is considered beautiful, why can’t a carcass of a cow in formaldehyde be equally admirable? With art, the bidding process starts in the auction rooms; the price of art has thus altered the value of beauty.

Wednesday, 9 March 2011

Quelle est la question fondamentale?

Lors de notre dernier Café Philo en français, une question purement philosophique a été choisie pour thème de réflexion : Qu’est-ce que la question fondamentale ? En fait, qu’est-ce qu’une question fondamentale ? Surtout, y- a-t-il une question et comment savoir si elle est fondamentale ? La complexité de la vie génère toujours des questions, alors comment faire la différence entre une question importante et une question fondamentale ?

La mort est le principe essentiel qui régit notre existence. En effet, lors de son dernier soupir, l’homme se demande souvent « ai-je accompli quelque chose dans ma vie ? » Pour les scientifiques, la question fondamentale est « qu’est-ce que la matière ? » ou encore « qu’est-ce que le monde ? » D’autres questions telles que « « comment vivre ensemble ?» ou « combien je vaux ? » ont également été évoquées. Janet suggère quant à elle que la question fondamentale régit la planète et ne s'arrête pas à l’être humain. Qu’elle est en fait la question dont la réponse apparait être la réponse à toutes les autres questions. Mais y a-t-il un grand thème qui détermine notre existence ?

Plusieurs points de vue ont été adoptés dans notre débat. Peut-être y a-t-il quelque chose de divin dans notre existence? A l’inverse de ce qui a été suggéré en premier lieu, même si l’on pense que Dieu existe, il n’est pas la réponse fondamentale à notre existence. Bien au contraire, encore plus de questions sont générées que s’il on ne le pense pas: on peut se questionner sur son statut d’omnipotence et d’omniprésence par exemple. Christian aborde même la possibilité que Dieu, après avoir créé le monde l’ai abandonné car ce sont les lois de la nature qui le règlent.On peut même dans le cadre de notre réflexion aborder la question de l’athéisme par acte de foi : on peut prendre des décisions sans avoir à le faire.

Julien pense que ce n’est pas la question, mais la réponse qui importe. Il va même plus loin en discernant 3 critères qui déterminent la question fondamentale : l’extérieur (le monde), nous personnellement, et les autres. La question fondamentale dépend donc du contexte, des circonstances, et également de l’état de conscience dans lequel nous sommes quand on se pose cette question. Le passé détermine ce que nous sommes donc nous sommes le résultat des choses qui gouvernent nos choix. Si on n’intègre pas toutes ces choses, cela devient une cause de stress.

Plusieurs concepts et théories ont été évoqués pour illustrer nos arguments variés : Darwin et sa théorie de l’évolution, la théorie des cordes (théorie du tout) ou encore le bouddhisme. Cependant, le schéma de Maslow illustre l’importance du contexte et du sujet. En effet, à chaque niveau, la question fondamentale va changer avec les besoins essentiels de la personne et de sa position sur l’échelle sociale. Ce peut-il que ce ne soit ni la question ni la réponse qui soit fondamentale, mais le sujet? Ou plus particulièrement sa réactivité et ses actions face à ces besoins ? L’homme a bien su avec le temps créer des lois pour concrétiser une autorité quand elle n’existait pas et pour défendre des valeurs…

Le mot "fondamental" dangereux car il ne prend pas en compte à la fois les aspects publiques et politiques. Il est donc difficile de définir ce qu’est la question fondamentale, car il n’y a pas de consensus dans cette question : on pense qu’il y a une question fondamentale ou non. Est-elle égale ou non à la métaphysique ? Une question métaphysique n’est pas forcement fondamentale car la réponse n’aura pas trop d’importance. D’autre part, si on a une réponse à la question fondamentale, on a plus besoin de réfléchir, de se poser de questions, et cela réduit l’existence à très peu. Au cours de notre conversation, beaucoup de personnes sont revenues sur leur propre question fondamentale, ce qui montre que la question reflète la personnalité de chacun. Et pour ceux qui désirent continuer à chercher cette question fondamentale, « Le succès c'est d'aller d'échec en échec sans perdre son enthousiasme ». (Winston Churchill).